Vendredi
10 Octobre
Nous prenons la route direction Podgorica.
Les dernières images de l’Albanie vont être ces curieux
équipages hétéroclites qui permettent à leur propriétaire de se déplacer.
Les ânes vont me manquer. Depuis que je suis petite, ils me fascinent.
Les bunkers vont également disparaître de
notre paysage.
Les femmes travaillant dans les champs me
renvoient aux romans de Christian Signol, écrivain que j’affectionne tout particulièrement, et qui dépeint admirablement les conditions de vie dans les campagnes françaises au début du 20ème siècle.
La frontière est en vue. Il y a un peu de monde. J’en
profite pour aller photographier les moutons qui paissent tranquillement au
bord de la route.
Nous passons la
frontière à 12h00 sans problème et nous voilà de retour au Monténégro.
Nous avons le cœur serré. Nous sommes nostalgiques de quitter ce pays. L'Albanie restera pour nous un sourire mélancolique. Albanie, reviendrons-nous un jour revoir tes paysages et côtoyer ta population si chaleureuse ?
Le Monténégro offre des paysages superbes, mais le contact avec la population est différent de l'Albanie. Les gens sont plus froids, ce sont des montagnards. Ils n'ont pas la même spontanéité que les albanais. La population n'a pas non plus le même vécu historique.
Nous avons le cœur serré. Nous sommes nostalgiques de quitter ce pays. L'Albanie restera pour nous un sourire mélancolique. Albanie, reviendrons-nous un jour revoir tes paysages et côtoyer ta population si chaleureuse ?
Le Monténégro offre des paysages superbes, mais le contact avec la population est différent de l'Albanie. Les gens sont plus froids, ce sont des montagnards. Ils n'ont pas la même spontanéité que les albanais. La population n'a pas non plus le même vécu historique.
Les routes monténégrines sont en meilleur état qu’en
Albanie mais pas plus larges.
« un cimetière de voitures calcinées ».
Les étals colorés sur le bord des routes.
Nous nous arrêtons pour déjeuner sur un grand parking et nos assistons à un défilé de monténégrins qui photographient nos 5 CC royalement garés.
Puis nous circulons dans la vallée de la Moraca.
Il fait un temps superbe et nous roulons sur une route à
flanc de montagne longeant un fleuve dont l’eau a des reflets changeants. Les
paysages sont paysages magnifiques.
Nous nous arrêtons en route au Monastère de la Moraca. Nous n'allons pas le visiter. Nous avons fait notre "plein" d'églises, cathédrales et monastères. Nous préférons déguster un café en terrasse.
Nous bivouaquons dans le parc national de Biogradska
Gora, à une centaine de kilomètres de notre prochaine étape. Le point de vue
est magnifique. Mais c’est beaucoup trop cher : 6 € l’entrée du parc et 13
€uros pour ce qu’ils appellent un camping. C’est sombre, il est impossible de
se caler. Chacun s’installe comme il peut.
Nous dînons dehors face au lac mais nous ne tardons
pas à regagner nos CC car il fait autour de 10°.
Qu’est-ce que nous faisons ici à nous geler ????
Nous avons parcouru 151 kms (cumul 4210 kms).
Samedi 11 Octobre
Nous restons tous les deux alors que le reste du
groupe est parti à pied autour du lac. Nous faisons une courte promenade. Il
fait frais et nous attentons patiemment leur retour. Un petit café les attend,
qu’il déguste sans nous. J’avais oublié que nous n’avons plus de
chocolats depuis quelques jours déjà et peut-être sommes-nous devenus invisibles ??????
La philosophie du voyage c’est « libre mais
jamais seul ».
Dans les faits depuis quelques jours déjà, en ce qui
nous concerne ce serait plutôt « à deux on est jamais seul ».
Nous traversons des petits villages.
Un alambic artisanal.
Un gros troupeau de vaches, moutons et chèvres nous
oblige à nous arrêter. Pas de panique, nous avons le temps.
Le panorama est magnifique.
Nous déjeunons au bord de l’eau.
Une cascade descend de la montagne.
Nous arrivons à notre étape à Zabjlak dans le parc du Durmidor.
Le camping est propre et dispose d’une pièce équipée
d’un évier, de feux gaz et d’une grande table. L’environnement est aride. .
Nous avons parcouru 96 kms (cumul 4306 kms).
Nous dînons ainsi tous ensemble, au chaud. L'ambiance est pesante.
Il a été décidé, sans nous, que le voyage prenait fin ici. Pourtant si j’ai bonne mémoire nous avons participé à son organisation et ce n'est pas ce qui est prévu. La fin officielle du voyage est à Slano.
Le 2ème groupe, réduit à un seul équipage,
a prévenu qu’il ne nous rejoindra pas au parc du Durmidor (2 jours de route). Curieusement
nous n’avons pas cette information …..
Dimanche
12 Octobre
En attendant le seul équipage
constituant le deuxième groupe qui doit arriver dans l'après midi, nous décidons de descendre au lac distant de
3 km du camping. Nous sommes contents de sa venue.



Le lac noir est magnifique.
Nous commençons par prendre un petit café.
Si nous avions su que le seul équipage constituant le 2ème groupe se rendait directement à
Slano, nous serions partis le rejoindre dès notre retour du lac.
L’après-midi est interminable. Nous n’aimons pas
vraiment cet endroit.
L'ambiance pendant le dîner est plombé. Nous gênons.
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