dimanche 23 novembre 2014

De Sarandë à Butrint puis la côte albanaise jusqu'à Durres

Jeudi 2 Octobre

Nous partons vers 9 heures en direction de Sarandë, ville côtière touristique. Nous empruntons une route jonchée de monuments funéraires, de tombes, pour l'essentiel des accidents de la route.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sur la route, cet énorme bidonville. Nous en verrons d’autres que je n’ai pas pu photographier.
 
 
Toujours nos petits marchands de fruits et de légumes.
  Des portions de route sont en mauvais état.
 
 
 

 

 
 
 
Nous nous arrêtons à Sarandë, ville sur la riviera. Il fait très chaud.
Alain se trompe de direction et nous sommes coincés dans une rue étroite. Ceux qui sont derrière nous klaxonnent à tout va. Nous y sommes habitués. Cela ne nous perturbe pas.
 
 
 
 
Nous nous stationnons finalement à la sortie de la ville et nous nous promenons en bordure de mer.
 




 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Puis nous nous rendons au marché couvert qu’Alain avait repéré lorsque nous nous étions trompés. Nous achetons fruits et légumes, poissons, moules et crevettes.
Alain nous les cuisinera le soir même.
 
 
 
 
 
 C’est sous le soleil que nous roulons en direction de Butrint.
 
A Sarandë, 3 CC partent à gauche. 2 partent à droite. Nous
 attendons quelques instants, et entendons à la Cibie : « tiens Alain et Catherine ont envie de prendre le bac », ce fameux bac que nous voulions éviter lorsque nous avons préparé le voyage, car nous nous sommes demandés s’il résisterait au poids de nos CC.
Pas contrariants, nous faisons demi-tour, et c’est sur une petite route, que nous circulons.
 
 
 
 
Tous les 500 m, une tombe …. et là un petit cimetière au bord de la route

 
 
 
 Les paysages là encore sont magnifiques, même si la saleté est présente.
 Difficile de se croiser. Il faut se garer comme on peut.
Et au bout de cette petite route, nous arrivons au bout de monde. Le BAC est là.
 
 
 
 
 
Nous regardons le va et vient des véhicules qui traversent.
 
 
 
Nous déjeunons avec le chant de ce monsieur qui en retour espère quelque argent, puis finit par « méditer » à côté de nous, tandis que ce pêcheur plonge dans la vase pour remonter des crevettes qui lui serviront d’appât.
La décision du groupe est prise. Nous n'avons pas envie de refaire la route en sens inverse pour arriver en face .....Nous allons tenter le bac …… Alain décide de passer le premier. Cela nous prend une bonne heure pour faire passer les 5 CC. Nous avons bien rigolé.
 
 
 
 
 Alain sort son matériel de pêche, et nous attrape une bonne friture de dorade. Il serait volontiers resté une journée de plus à l'œil bleu, comme l'a fait le deuxième groupe, mais personne n'est pêcheur dans notre groupe qui est en réalité de plus en plus un 3 groupes en 1.
 
 


 Le gardien viendra dans la soirée demander de l’argent pour notre stationnement. Ce devait être gratuit, c’est devenu payant…… Nous nous régalons du bon petit plat qu'Alain nous a préparé. Il a les félicitations de tout le monde. Ce n'est pas le premier qu'il réalise, mais ce n'est pas loin d'être l'un des derniers .....

 
 
 
 





Nous avons parcouru 51 kms (cumul 3572 kms).
 
 
 

Vendredi  3 octobre
 
Nous reprenons la route en fin de matinée, en retournant sur Sarandë puis direction Vlore.




 

Je les adore ces équipages.
 
 
 
Nous repassons par Sarandë et nous nous arrêtons sur un petit camping sans eau ni électricité dans la montagne. Nous déjeunons sur place de salade avec fromage, viande grillée et bière.

 
 Tandis que nous déjeunons, nous voyons des troupeaux de vaches, chèvres et même un cochon traverser nonchalamment la route pour aller paître de l’autre côté. Ce spectacle est devenu notre quotidien, mais je ne peux m’empêcher de prendre des photos.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Tout le monde a pris son temps et tout le monde est passé.

Ne voulant pas prendre de risque avant de poursuivre notre chemin, nous redescendons 10 kms plus bas chercher du gas-oil et freinons pour ne pas écraser une tortue qui prend tout son temps pour traverser la route.

 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les vaches vont faire le plein !!!!!
C’est une route escarpée qui nous attend entre montagne et mer, avec des passages très étroits et des endroits s’apparentant plus à une piste qu’une route,  sans parler des conducteurs qui doublent en plein virage en franchissant des lignes blanches, mais avec un panorama superbe. Nous nous arrêtons à 3 « campings » où il nous est impossible d’accéder et dont le confort est plus que sommaire.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous arrivons à Himarë, là où nous pensons trouver un bivouac. Un allemand nous fait signe de nous avancer sur un chemin caillouteux où se trouvent 4 campings. Nous nous arrêtons au 3ème où nous trouvons terrain plat, douche et électricité. Nous sommes face à la mer, face à Corfou que nous pourrons apercevoir le lendemain. L’accueil est très chaleureux. Nous sommes posés et pourrons commencer nos lessives dès demain matin.
 
Nous apprenons que ce coin de l’Albanie était grec jusqu’en 1913, date à laquelle il a été rattaché à l’Albanie ce qui est loin de faire l’unanimité de la population même aujourd’hui encore.
Nous avons parcouru 94 kms (cumul 3666 kms).
 
Samedi 4 Octobre
 
Aujourd'hui c'est la journée ménage, lessive, farniente et baignade. L’eau est bonne. Un vrai délice.
 
 
 
 
 
 

 
 
 
Je trie les photos et prépare le blog que je mettrai à jour dès notre retour.
  
 
 
Ce bunker sur la plage est rempli de détritus.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dimanche 5 octobre

La pluie s’est invitée dans la nuit. Malheureusement elle va tomber pratiquement toute la journée. Nous attendons le 2ème groupe car un repas a été commandé pour le soir.

Au vu du temps, nous décidons de déjeuner au restaurant du camping le midi enfin plutôt vers 14h30, en attendant nos autres compagnons de voyage.

Nous dînons tous ensemble abrité de la pluie avec éclairs et quelques coups de tonnerre. Nous nous sommes régalés et regagnons nos CC en évitant les flaques d’eau qui se sont formées au cours de la journée.
 Le temps nous incite à reprendre la route demain. Tant pis pour nos 3 jours au bord de la mer sur la riviera. Nous attendrons le beau temps et un site qui nous inspire, pour de nouveau faire une halte détente.
 
Lundi 6 octobre

Au moment de partir, un camping-car est embourbé. Heureusement, nous avons des plaques de désensablement qui s’avèrent très utiles.
 
Nous quittons Himare pour rejoindre le lagon de Karavastra. La route de montagne est difficile, escarpée.
 
 
La route de montagne reste très difficile. Je n'en vois pas le bout. Nous montons, montons, je prends des photos en me disant que nous allons bien finir par descendre. Finalement la pluie va ménager nos freins. Beaucoup de moteurs de camping-cars ont chauffé sur cette route.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 C'est la route sur laquelle nous roulons impressionnant !!!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Nous déjeunons aux abords de la voie rapide. Nous sommes mal garés. Il pleut.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La route est inondée : point mort, première, nous ne savons pas ce qu’il y a sous l’eau ????

 
 
 
 
 
Le long de la voie rapide, les troupeaux cheminent.
 
  
 
C’est le premier train que nous voyons circuler.
 
Il pleut. A quand le retour du soleil ???
 
Les enfants nous font des signes. Ils ne doivent pas voir passer des camping-cars tous les jours.
 
Nous ne trouvons pas de parking pour nous garer et arrivons en impasse. Alain demande à l’hôtel Pélikan l’autorisation de stationner sur le parking. Aucun problème, ouf, nous pouvons nous poser. Le soir nous dînons au restaurant de l’hôtel.
Nous avons parcouru 171 kms (cumul 3837 kms).
 
Mardi 7 Octobre

Nous partons en 4/4 pour le lagon. Nous sommes bien secoués mais cela vaut le coup. Les pélicans sont là. C’est un moment de pur bonheur. Alain n’est pas venu car nous ne pouvions pas tous tenir dans le 4/4. D'autant qu'il se ménage des moments de « recul ». Il en a besoin.


 
 


 


   Nous reprenons la route vers 11 heures.
 
 
 
  Toujours les mêmes scènes que j’affectionne tout particulièrement.
 
   Et là, nous galérons pour trouver la route du camping. Nous allons devoir faire un demi-tour. Je guide Alain, ouf ça passe, et chemin en sens inverse.
 
 
 
 
Un marchand ambulant.
 
Merci pour ces explications, nous pouvons continuer.
Un train. Il roule même dans cet état de vétusté.
 
 
 
 
 
 
 




 
Un arrêt camping. Le terrain très arboré ne nous permet pas de stationner. Alors en route pour trouver un hébergement.
 
 
 
 
Encore quelques explications, cette fois nous allons trouver ….
 
 
 
 
 
 
La route étroite et en très mauvais état va devenir un chemin de terre boueux. Qu’allons-nous trouver au bout ????

 
 
 
 
 
 
 
Où allons-nous ??????????
 
 
 
 
 
 Ces dames n’en reviennent pas. 5 CC à la queue leu leu dans ces rues étroites ……
 
 
 
Nous nous arrêtons sur ce chemin là où nous pouvons faire demi-tour le cas échéant. Je vais voir ce qui se passe à pied dans la boue. Le fameux camping fréquenté par « Cap Latitude » est là. Il ne me plait pas. Personne ne veut chercher autre chose.
 
 
 
 
 



 
 Nous garons les CC sous un abri face à la mer. Si la vue est superbe, le camping est dégueulasse et hors de prix 17 € la nuit. Au dîner, Alain dira ce qu'il en pense et ne fera pas l'unanimité.

Nous sommes de plus en plus écartés. Nous ne sommes pas en extase devant les prouesses de « Cap Latitude ».

Nous avons parcouru 80 kms (cumul 3917 kms).

Mercredi 8 octobre

Nous partons visiter Durrès en Taxi. Alain ne souhaite pas visiter la ville et préfère aller pêcher, après avoir assurer l'intendance pour le groupe en faisant toute la vaisselle de la veille au soir.

Le taxi nous dépose, 1 groupe part de son côté.

Nous commençons par visiter ce qu’il reste de l’amphithéâtre, recouvert de constructions. Des fouilles sont en cours pour essayer d’en dégager d’autres parties.


 

 


Puis je photographie des scènes de la vie dans cette ville qui ne présente guère d’intérêt à mes yeux. 


 
  
Comme partout, des constructions en cours ou à l’abandon. Et même un bunker dans un virage.
  
 
 
Sympa ces parapluies d’une maison à l’autre.
 
 

   Le contraste entre vieux immeubles et immeubles récents est saisissant. 
  
 

 Ce sont des faire-part de décès placardés sur les murs.
 
 
 Cet immeuble semble en équilibre précaire.
J'ai bien aimé les fresques sur les maisons d'une petite ruelle dans le centre.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  Les chats se précipitent dès que nous pénétrons dans la cour de la mosquée.
 

 
  Une tour Eiffel trône en bonne place, tandis que des poulets prêts à cuire sont à la fenêtre.


 

 
 
 

 
  L’après-midi s’écoule gentiment. Il nous tarde de repartir. Le temps semble beau heureusement. En cas de pluie personne ne ressort de cet endroit insipide.
 
 

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