Mercredi
15 Octobre
Nous quittons Slano et prenons la route en direction
de Seget. Quelques kilomètres plus loin, nous sommes immobilisés. Un terrible
choc frontal vient de se produire à 3 voitures de nous.
L’embouteillage est monumental. Nous ne pouvons pas
faire demi-tour, c’est notre route. Nous allons attendre 2 heures le temps que
la police prenne les photos pour l’enquête et que la route soit dégagée.
Nous avons perdu beaucoup de temps.
Nous retrouvons les marchands de fruits et légumes au
bord de la route.
Nous décidons d’emprunter dès que nous le pouvons l’autoroute, a priori, récente. La pluie se met à tomber. L’autoroute n’offre aucune aire de repos, pas plus que de station-service. Nous nous interrogeons sur le fait de la quitter ou de poursuivre car l’heure du déjeuner est largement entamée.
Une station-service est indiquée. Elle n’est pas
ouverte. Nous continuons notre route jusqu’à la prochaine. Nous avons bien eu
raison de persister d’autant que nous avons besoin de gas-oil. La prochaine est
la bonne.
Nous faisons le plein, et nous garons afin de nous
restaurer. Nous sommes surpris de retrouver sur ce même parking les 4 cc du
premier groupe. Pourtant certains étaient pressés de regagner la France. Nous
pensions qu’ils étaient déjà bien loin.
Nous quittons l’autoroute après déjeuner, et
longeons la côte jusqu’à Seget, où nous décidons de chercher un endroit pour se
poser. Pas question de payer un camping. Nous sommes hors saison.
Nous empruntons une petite route qui se termine en impasse devant un camping fermé depuis la veille. Nous avons l’autorisation de rester pour la nuit. Nous sommes comme des coqs en pâte.
Nous avons parcouru 225 kms (cumul 4735 kms).
Nous pénétrons dans le camping «en plein nettoyage »
et descendons jusqu’à la mer. Que c’est beau.
Nous commençons par sortir une petite table pour l’apéritif.
Il fait tellement beau et chaud que nous sortons la
grande table et dînons dehors.
Jeudi
16 Octobre
Nous décidons de nous rendre en Italie par la route
qui longe la côte croate.
La route est escarpée mais très agréable. Le temps
se couvre puis se dégage. Dans l’ensemble il fait beau.
Les paysages sont magnifiques. La mer ne cesse de
changer de couleur.
Dommage qu’il ne soit pas l’heure de déjeuner !!!!
Nous nous serions volontiers arrêtés.
Nous déjeunons sur un parking et comme il fait beau,
nous n’hésitons pas à sortir notre table. Elle n’est pas belle la vie !!!!
Un petit embouteillage. Encore un accident. Les routes albanaises sont qualifiées de meurtrières, mais c’est en Croatie que nous voyons des accidents.
Alain photographie Métro. Se rapprocherait-on
insensiblement de la France ???? Mais non, nous sommes en Croatie, et sur la côte très fréquentée en saison.
Les marchands de fruits, c’est l’été. Les livraisons
de bois annoncent l’approche de l’hiver.
Encore un marchand de légumes sur le bord de la route.
Les villages traversés sont colorés.
J’arrive en zoomant à photographier ces chèvres
accrochées au flanc de la montagne.
Nous avons repéré un parking lors de notre dernier arrêt photos dans un petit village tout en bas de la route. Il est hors de question de nous comporter en « consommateurs » en se précipitant tels des « voyagistes » sur un terrain de camping. Nous avons des unités confortables qui nous assurent 3 jours d’autonomie. Autant en profiter.
Nous arrivons aux abords du parking sur lequel un
véhicule de police stationne. Nous demandons l’autorisation de passer la nuit.
L’un des policiers parle remarquablement bien le français. Nous sommes face à
la mer. Que demander de plus ????????
Nous sommes à Carlobag.
Nous avons parcouru 217 kms (cumul 4952 kms).
De plus, la police va effectuer deux patrouilles. C''est géant.
Aussitôt installés, Claude et Alain sortent leur canne à pêche .......
Qui a pêché le plus gros poisson ?????
Nous ne comptons pas sur leur pêche pour le dîner.
Nous sommes parfaitement organisés et un bon repas que nous savourerons dehors
nous attend.
Il est tôt, nous partons à la découverte de cette petite ville.
Dans une petite rue en retrait de la mer, nous
arrivons devant une petite église. L’extérieur est modeste mais l’intérieur
somptueux. Et moi qui croyais avoir fait le plein des visites d’église.
Puis nous déambulons dans des ruelles étroites qui
sont étonnantes. Le front de mer est sur une route passante. Ce que nous
découvrons à l’intérieur est surprenant. Nous ne regrettons pas cette
promenade.
Le puits, condamné maintenant est d’une profondeur
incroyable.
Nous finissons notre visite par cette église,
en partie détruite volontairement pour permettre l’élargissement de la route.
Quelle belle découverte.
La nuit sera paisible. Quel beau coucher de soleil.
Vendredi
17 Octobre
Nous reprenons la route. Il se met à pleuvoir.
Le ciel est chargé de lourds nuages.
Des moutons paissent tranquillement à proximité de
la route.
Nous allons longer la mer une grande partie de la matinée.
Et voilà notre 3ème accident juste en
sortie de virage.
Il est l’heure de déjeuner. Nous quittons la route
principale pour descendre à Sapjane, petit village en contrebas à la recherche d’un
restaurant.
En fait, c’est chez l’habitant que nous allons
manger.
Nous nous sommes régalés de ces plats maison.
Le café nous sera servi avec des gâteaux également
maison.
Il nous en coûte 5 € par pesonne.
Nous entrons en Slovénie puis en Italie.
Nous nous posons tout au fond du parking d'un petit supermarché avec bien sûr l'accord de son gérant. Nous faisons quelques courses puis une balade avec nos toutous.
Nous sommes à Ronchi Dei Legionari
Nous avons parcouru 238 kms (cumul 5190 kms).
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