Sortis de Tirana, nous roulons en direction d'Elbasan.
Nous circulons avec des routes tantôt bonnes, tantôt très étroites, et traversons des petits villages.
Nous nous arrêtons à un centre commercial Carrefour et nous nous ravitaillons. J'espérai
trouver un camembert, mais non, seulement des fromages à pâte molle. En revanche, nous nous sommes dotés d'un super appareil photo. Chouette, je vais pouvoir mitrailler.
Après le modernisme de ce grand centre commercial, nous retrouvons des scènes plus campagnardes et rustiques. Trouver un mig sur le toit d'un Carrefour, c'est pour le moins insolite.
Cette vache semble en équilibre au bord de la route.
Des cimetières et des tombes le long de la route, nous allons en voir énormément.
Nous verrons beaucoup de femmes travaillant les champs.
Nous arrivons juste après que cet accident se soit produit. Nous sommes mêmes étonnés de ne pas en voir plus. Les conducteurs sont impatients et pas du tout prudents. Les routes sont meurtrières.
Les
coordonnées du parking que nous avions s’avèrent inexploitables. Nous
continuons donc notre route.
Nous bivouaquons
finalement sur un parking bruyant situé dans un virage en épingle à cheveu
devant des bunkers. Nous sommes en haut du col qui conduit au lac d'Ohrid.
Nous payons 2 € par cc pour stationner et dînons au snack de la
station-service hôtel … Trop cher pour dormir dans de très mauvaises conditions et manger plus que médiocrement.
Nous avons
parcouru 124 kms (cumul 3049 kms).
Il y a
environ 700.000 bunkers en Albanie ce qui représente environ 24 bunkers par
kilomètre carré de terrain. Nous en verrons partout, aussi bien dans les
campagnes qu’en pleine ville. La plupart
d’entre eux sont aujourd’hui complètement abandonnés.
La
propreté n’est pas au rendez-vous. L’albanais n’a pas été et n’est pas éduqué
dans ce sens.
Jeudi 25
septembre
Nous
descendons sous la pluie à Lin. Nous arrivons un peu au bout du monde dans ce
petit village de pêcheurs. Nous stationnons aisément et nous promenons dans les
rues.
Je ne sais
plus soudain à quelle époque nous sommes, car ici j’ai l’impression que le temps s’est
arrêté. Une vie qui est certainement celle que nos grands-parents ont connue
dans leur enfance.
Des ânes,
je vais en photographier des dizaines. Je suis allée caresser celui-ci. Son
propriétaire m’a regardée curieusement. Si les ânes sont bien traités, il n’y a
pas de relation affective. Ils sont considérés comme un outil de travail. Caresser un âne en Albanie c'est caresser un tracteur en France.
Les
ballons d’eau chaude sur les toits et les toiles d’araignée que constituent les
fils électriques branchés de manière anarchique et dangereuse, nous en verrons
tous les jours.
La communication s'établit avec des gestes, un regard, quelques mots de français. Quoi qu'il en soit, les albanais apprécient énormément les français, sont très tactiles et sont touchés de l'attention que nous leur portons.
Nous
verrons partout des poubelles fouillées par des hommes, des enfants, des chiens
et des chats aussi bien dans les campagnes que dans les villes.
Ce coq se
promène nonchalamment dans le village.
Un vieux tracteur
avec un écusson Mercédès !!!!!!!!!!!!!
Il y a
deux épiceries dans ce petit village.
Alain m’appelle
car un alambic installé au milieu de la cour est en train de distiller le
fameux raki. Toute la famille est autour et nous le fait gentiment goûter. A
10h le matin c’est un peu raide mais pour ne pas les vexer, je trempe les
lèvres. Il est bon mais costaud.
Cette scène de la vie quotidienne m’a profondément marquée.
De ce côté
ce village donne l’impression d’une cité lacustre.
Pendant
que nous prenons notre café, une émission télé diffuse une émission de cuisine sur le poisson. Alain interroge le patron sur les poissons pêchés ici. Celui-ci va
dans son arrière cuisine et revient avec ce plat pour nous les montrer. Ces poissons qui s'apparentent à une truite, vous ne les trouvez qu'ici. Alain rêve de pêche. Il devra encore attendre.
C’est la
récréation, tous les enfants viennent autour des camping-cars. Ils n’en voient
pas tous les jours. Ils caressent les chiens et regardent à l’intérieur. Quand
ils rentreront en classe le sol sera jonché de papiers. C’est tout à fait
normal pour eux. Les instituteurs nous ont proposé de visiter l'école.
Nous
reprenons notre route. Nous avons peu de distance à parcourir, mais vu les
conditions ce sera long. Un peu partout en Albanie, les routes sont en travaux.
Pour combien de temps ????
Les
dépassements se font quel que soit l’état de la route. Les albanais sont
habitués à se partager la route à 3 ou 4 de front. Tout le monde se pousse un
peu et le tour est joué.
La pluie s’est
invitée, ce qui nous complique encore un peu plus la conduite.
Cela ne
décourage pas les marchands ambulants.
Ce bunker
équipé de panneaux solaires marque l’entrée d’un camping, a priori il abrite les douches.
Ce camping
dont l’accès est un peu difficile est encore une fois occupé par un voyagiste.
Nous devons donc chercher un autre endroit où nous poser.
Nous
traversons Pogradec. Toujours les mêmes scènes de vie.
Nous
arrivons en fin de matinée au bord du lac d’Ohrid dans un petit camping sympa
et propre, à quelques kms de la frontière avec la Macédoine.
Nous avons parcouru 29 kms (cumul 3078 kms).
Voilà nos fidèles compagnons : Orca et Forrest.
Le sol à
côté du bunker est jonché de détritus.
Où est la
frontière entre le ciel et l’eau ?
Un pêcheur en barque avec lequel Alain a communiqué, très content de se faire photographier.
Nous
remarquons qu’une grosse corde est posée par terre en travers de la route. Nous
ne comprenons pas ce que cela signifie.
Encore de
jeunes chiens errant.
Le propriétaire du camping et son gendre nous conduisent en voiture au parc
Drilon, ancienne propriété d’Enver Hoxha, devenue aujourd'hui un grand parc de loisirs. Ils nous expliquent que les cordes
laissées volontairement par terre sont le symbole de la limite que la
population ne devait pas franchir à l’époque. L’autre côté était réservé aux
gardes d’Enver Hoxha.
Des petits lapins pas sauvages du tout viennent quasiment à nos pieds.
Ce parc
est proche de la frontière avec la Macédoine et très gentiment, ils nous y
emmènent.
Nous
rentrons ensuite en passant dans une petite rue étroite mais très résidentielle,
autrefois le lieu où habitait la police secrète d’Enver Hoxha.
Nous passons une soirée sympa, à l’abri, avec le propriétaire et deux campeuses anglaises. Le propriétaire a été très touché qu'Alain lui offre une bouteille de vin blanc moelleux âgé de 20 ans.
Vendredi
26 septembre
Nous partons dès 9h00 pour effectuer le tour du lac d’Ohrid dont une partie est en Macédoine. Nous passons la frontière sans problème à part que le douanier vérifie minutieusement les carnets de santé de nos deux toutous.
Nous visitons le Monastère de Saint-Naum sous la
pluie.
Dans le parc, nous voyons des écureuils et des faisans.
L’intérieur est splendide.
Ce puits est impressionnant par sa profondeur.
Une fontaine.
Puis nous visitons une petite chapelle.
L'intérieur est grandiose.
Cette fontaine a des vertus miraculeuses.
Nous continuons de parcourir le tour du lac d’Ohrid. Encore et toujours des Bunkers.
Les méandres de la route.
Nous reprenons la route et passons devant plusieurs tombes sur le bord de la route, et arrivons dans cette
petite ville en Macédoine.
Etonnant le panneau !!!!!!!
Nous repassons la frontière et sommes de retour en
Albanie. Les nuages s’éloignent. Heureusement, nous repassons le col
suffisamment tôt pour ne pas bivouaquer de nouveau sur ce parking insipide. Nous
avions trop mal dormi et trop mal mangé. Nous étions déterminés le cas échéant
à chercher un endroit plus accueillant !!!!
La route est bien sinueuse.
Partout sur la route les laveurs de voiture nous proposent leur service. Ils ne payent pas l'eau. C'est un moyen pour nous de faire le plein d'eau propre.
Tout se vend sur le bord des routes.
Nous nous arrêtons sur le bord de la route acheter des fruits et des légumes. Nous faisons notre plein pour 730 leks (moins de 5 €). Je demande à ce couple l'autorisation de les photographier et leur montre la photo. Ils étaient tellement contents qu'ils nous ont rajouté dans nos sacs des fruits et légumes.
Nous arrivons à Elbasan et cherchons en vain un
parking pour stationner. J’en profite pour faire quelques photos.
J’aime bien ce déménagement ….
Encore et toujours des statues …
Encore et toujours des travaux .......
C'est à la sortie d’Elbasan, aux abords de Peqin, que nous trouvons cette station-service désaffectée pour y passer la nuit. Les
dindons se promènent en toute liberté non loin de nous.
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